À Lausanne, l’envie de travailler à son compte attire de plus en plus d’indépendants. Entre la liberté de gérer son temps et la possibilité de développer ses propres projets, l’idée est séduisante. Mais la fiscalité, elle, n’accorde pas autant de marge de manœuvre.
Assurément, même les entrepreneurs les plus rigoureux peuvent commettre des erreurs. Des fautes qui peuvent évidemment leur coûter cher…
Mais alors, comment faire pour les éviter ? Pour vous aider, nous vous proposons aujourd’hui un tour d’horizon des erreurs fiscales fréquentes des entrepreneurs en Suisse.
Une comptabilité trop sommaire
En premier lieu, il faut noter que beaucoup d’indépendants se contentent de notes éparses ou de relevés bancaires pour suivre leurs finances. Cela paraît suffisant au début, mais lorsqu’il faut dresser un état complet de l’activité, on se rend compte des nombreuses approximations. Les justificatifs manquent, les totaux ne correspondent pas toujours et certaines charges disparaissent tout simplement des calculs.
Une comptabilité lacunaire ne provoque pas seulement une perte d’argent : elle complique aussi les démarches avec l’administration et allonge inutilement la préparation de la déclaration fiscale. Un suivi méthodique, même simple, reste la meilleure garantie pour éviter ces écueils.
Vouloir se passer totalement d’accompagnement
Il existe une croyance répandue : penser que la gestion fiscale peut se faire entièrement seul. L’idée est de réduire les coûts et de garder le contrôle. Pourtant, la réalité est plus nuancée. Les règles fiscales évoluent, certaines subtilités échappent aux non-initiés et une erreur de calcul peut coûter bien plus cher qu’un accompagnement professionnel.
Un fiscaliste ne se limite pas à vérifier une déclaration. Il aide aussi à structurer la gestion, à identifier des déductions possibles et à anticiper les évolutions. Un bon fiscaliste dans la région lausannoise, c’est souvent un gain de temps, d’argent et surtout de sérénité.
L’erreur classique : mélanger vie privée et professionnelle
Un seul compte bancaire pour tout gérer ? Beaucoup font ce choix au lancement de leur activité. Mais très vite, les flux financiers s’entremêlent et il devient difficile de prouver quelles dépenses relèvent vraiment du domaine professionnel. Les frais déductibles se perdent dans la masse des paiements privés, et en cas de contrôle, cette confusion peut poser problème.
La TVA, source de confusion pour beaucoup
Dès qu’une entreprise prend de l’ampleur, la TVA devient un enjeu incontournable. Or, beaucoup de petits entrepreneurs hésitent sur la manière de l’appliquer. Les erreurs les plus courantes concernent les calculs approximatifs ou les retards dans la soumission des déclarations.
Ces manquements ne se traduisent pas seulement par des démarches administratives supplémentaires. Ils impactent aussi directement la trésorerie, car un mauvais calcul peut créer un décalage entre ce qui est encaissé et ce qui doit être reversé. La vigilance doit donc être constante, même si la gestion paraît fastidieuse.
Le manque d’anticipation fiscale
Certains indépendants découvrent leur charge fiscale au moment où ils doivent la payer. Le problème est simple : la trésorerie disponible ne correspond pas toujours au montant exigé. Dans ce cas, l’entrepreneur doit puiser dans ses économies, voire recourir à un financement d’urgence.
Cette situation découle rarement d’une mauvaise foi, mais plutôt d’un manque d’anticipation. Prévoir régulièrement une réserve, même modeste, permet de lisser cette charge et d’éviter les mauvaises surprises.