À l’heure où les entreprises migrent massivement vers le cloud, le choix des solutions de stockage devient un enjeu stratégique. Les applications modernes, conçues autour de microservices et de conteneurs, nécessitent des performances élevées, une grande flexibilité et une disponibilité constante des données. Dans ce contexte, le stockage en bloc s’impose comme une excellente solution. Il répond aux exigences des environnements cloud natifs grâce à sa rapidité d’accès. Pourquoi est-il tant apprécié ?
Découvrez les spécificités du stockage en bloc cloud natif
Le stockage se distingue par sa capacité à diviser les données en petits blocs de taille fixe, chacun étant identifié par une adresse unique. Contrairement au stockage objet, qui organise les informations sous forme de fichiers complets accompagnés de métadonnées, il offre un contrôle beaucoup plus précis sur la lecture et l’écriture des données. Dans un environnement cloud natif, cette granularité est nécessaire. Les applications modernes, souvent composées de microservices et déployées dans des conteneurs, ont besoin d’accéder rapidement à des portions spécifiques de données, sans dépendre d’un système centralisé. Comme on peut le voir sur ce lien, chaque microservice peut ainsi interagir avec les volumes qui lui sont dédiés.
Performances et flexibilité optimales pour vos applications
Cette architecture est appréciée pour ses performances élevées. Chaque bloc de données peut être lu ou écrit indépendamment. Cela aide à réduire de manière significative la latence. Pour les applications critiques, notamment les bases de données transactionnelles ou les systèmes de traitement en temps réel, cette rapidité d’accès garantit une réactivité maximale et une expérience utilisateur fluide.
La flexibilité est aussi un avantage. Dans les environnements cloud natifs, les besoins en stockage varient d’un microservice à l’autre. Certaines applications nécessitent un débit très élevé tandis que d’autres privilégient une faible latence. Le stockage en bloc permet d’ajuster les volumes en fonction de ces besoins spécifiques, sans interrompre les services en cours. Cette capacité à étendre ou diminuer dynamiquement les volumes assure une utilisation optimale des ressources et un contrôle précis des coûts.
Comparez les architectures de stockage pour le cloud natif
Le stockage objet est principalement utilisé pour gérer d’importantes quantités de données non structurées, comme les images, les vidéos, les sauvegardes ou les archives. Il organise les informations sous forme d’objets, ces derniers étant accompagnés de métadonnées. Cette approche offre une grande scalabilité et des coûts souvent réduits, mais elle n’est pas optimisée pour les accès fréquents ou les transactions rapides.
Le stockage en fichier, quant à lui, ordonne les données de manière hiérarchique, avec des dossiers et des sous-dossiers accessibles via un protocole de fichiers standard. Il est simple à employer et compatible avec de nombreuses applications existantes. Cela en fait un choix classique pour les environnements traditionnels. Sa performance diminue quand le nombre d’accès simultanés augmente ou lorsque les volumes de données deviennent considérables.
Le stockage en bloc se distingue en combinant performance, flexibilité et persistance. Chaque bloc de données peut être lu ou écrit indépendamment. Comme énoncé plus haut, cette granularité est essentielle pour les applications cloud natives, qui reposent sur des microservices. Le stockage en bloc peut être provisionné dynamiquement, attaché de façon persistante aux conteneurs et adapté aux besoins spécifiques de chaque service. Il offre de même des options avancées telles que la réplication, la haute disponibilité et la sauvegarde automatisée, garantissant une résilience optimale.